"Imaginez un morceau de pain" est le début d'un court texte de Margaret Atwood intitulé Bread (1983).

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Chacun des paragraphes du texte déploient un micro-récit distinct. Ces courts scénarios couvrent le sujet du pain et comment le fait de ne pas en posséder ou d'en avoir de manière abondante peut influencer un individu.

 

Partant de ces scénettes, l'installation proposée aux spectateur-rice-s utilise le pain comme symbole pour aborder des thématiques plus larges comme le pouvoir de la perception, de la connexion et du contrôle.

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Coincé-e dans un monde d'abondance, d'opulence et de démesure alimentaire, le-la spectateur-rice est alors invité-e à observer plusieurs maquettes en ruine.

 

Les jeux d'échelle créés nourrissent une fiction poétique dans laquelle la surabondance génère un sentiment d'étouffement préexistant un effondrement des structures.

 

Les ruines miniatures, constituées de matériaux récoltés non pérennes, soulignent l'infertilité et l'impossible devenir du paysage politique actuel, incarné par des architectures représentant la protection, la défense, la propriété, la puissance. Tout un patrimoine culturel reposant sur des fondations communes, conférant aux miettes un statut à la fois géologique et structurel.